EMILIOS GALARIOTIS
Directeur de la Recherche
DIRECTION DE LA RECHERCHE
En 2022, la Direction de la Recherche a vu la production de recherche augmenter et sa qualité s’améliorer. Une dynamique portée par de nombreuses actions mises en place en interne et en externe pour soutenir les professeurs dans la réalisation de leurs travaux.
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Travaux de recherche ont vu le jour dont 157 publiés dans des revues classées (dont 64% dans des 3* ou supérieur), 26 études de cas ont été réalisées et 7 livres diffusés.
Quel bilan tirez-vous de l’année 2022 ?
En 2022, la production de recherche a continué sur la même dynamique et a dépassé celle de l’année précédente. La qualité s’est encore améliorée avec 64% des articles publiés dans des revues de 3* et plus, en comparaison aux 56% de 2021. Ces chiffres sont le résultat des efforts de mes collègues ainsi que de différentes stratégies mais aussi du support mis en place au sein du laboratoire ainsi que par la direction et le Comité de Recherche au cours des dernières années. Parmi les récents exemples, au cours de l’année académique 2021-22, la Direction de la Recherche a innové en lançant l’organisation de retraites d’écriture visant à débloquer les travaux et idées existants avec d’excellents résultats à la clé.
En ce qui concerne le soutien aux projets européens, nous avons créé un soutien interne pour les demandes de financement européen et leur gestion avec un agent expérimenté (Johanna Das). Nous avons également lancé un nouveau système de décote lié à ces projets afin d’accorder du temps aux professeurs pour leur implication dans ce cadre et créer un cadre sécurisé à la fois pour les collègues et l’Ecole. Un nouveau système mis en place pour les nouveaux projets dès 2023. Nous avons également renforcé nos collaborations et notre présence à l’international, et avons sourcé et soutenu de nombreux événements, notamment ceux liés à Gaïa, en lien avec l’axe stratégique n°1 de l’école. Enfin, nous avons aussi développé le concept de centres de recherche pour permettre aux professeurs de poursuivre l’excellence académique et l’impact nécessaire en attirant des fonds externes.
En ce sens, nous avons inauguré le centre de transition énergétique et de durabilité, ainsi que l’initiative RISE (recherche en énergie durable) avec l’université d’économie et de commerce d’Athènes, toujours dans l’objectif d’accompagner notre ambition ECOS 2025.
Quelle est votre vision pour l’année 2023 ?
Pour l’année prochaine, notre vision est, premièrement, de capitaliser sur les développements de 2022 et, deuxièmement, de développer plus de centres de recherche encore. Parmi eux, l’objectif est ainsi d’en avoir au moins un pour chaque axe principal du plan stratégique.
Compte tenu du soutien établi pour les projets de l’UE, du nouveau système de décote annoncé en 2022, et de la formation et du partage des opportunités avec le corps enseignant, nous souhaitons tirer bénéfice de ces investissements au travers d’une croissance progressive du nombre de projets soumis, liés à l’UE (une fois le nouveau plan d’égalité femmes/hommes en place). Aussi, nous prévoyons de soutenir davantage les événements Gaïa et, en complément, nous poursuivrons notre stratégie visant à ce que 10 % de nos séminaires de recherche mensuels soient liés à cette initiative pédagogique disruptive.
Nous souhaitons également réduire davantage notre empreinte carbone en proposant des moyens précis de compléter nos actions existantes afin d’améliorer les comportements responsables.
Quels sont vos objectifs d’ici la fin du plan stratégique ECOS 2025 ?
Nous avons fait des progrès notables au cours des deux années 2021 et 2022 en ce qui concerne le nombre de publications dans le cadre de notre ambitieux objectif 2025. À début 2023, nous sommes parvenus à publier 274 publications sur les 560 publications visées par le PRJ.
Par conséquent, notre objectif jusqu’à la fin du plan stratégique est d’améliorer encore la qualité et de ne pas nous focaliser uniquement sur la quantité. En outre, en 2022, nous avons publié 21 articles qui sont hybrides, soit 18% (notre objectif étant de 30% d’ici à 2025).
Nous avons également eu 71 articles au total (45%) qui sont totalement centrés sur la stratégie de l’école et 16 en partie alignés avec nos orientations (alors que l’objectif fixé était à 40%). À terme, concernant le soutien de Gaïa, nous souhaitons organiser de plus en plus d’événements responsables et totalement hybrides afin de répondre aux besoins exprimés par l’École et la société plus généralement.
Quels sont vos engagements RSE ?
2 axes principaux portent notre engagement RSE : la manière dont nous faisons les choses et les axes de recherche que nous poursuivons. J’ai abordé le second axe plus tôt donc je vais me concentrer ici sur le premier axe : nous avons réduit considérablement notre empreinte carbone en mettant en place de nouvelles modalités afin qu’à partir de 2022, tous les processus en lien avec la recherche soient dématérialisés.
Nous avons également décidé d’appliquer la politique selon laquelle un minimum de 20 % des séminaires de recherche devront se dérouler en ligne, le reste étant proposé dans la mesure du possible dans un format hybride (comme cela a été fait jusqu’à présent avec le département des finances et les séminaires joints en ligne pour les collègues de Southampton et du LEMNA). La même politique a été appliquée pour les visites des facultés affiliées (FIA), où un minimum de 20 % des visites devront désormais être réalisées en ligne, et de même pour les examens de doctorat qui sont des événements entièrement hybrides.
En termes de publications, 74 de nos articles en 2022 avaient une thématique qui portait sur la société et l’environnement. À cet égard, nous avons identifié un axe majeur que l’auto-déclaration de nos articles afin d’obtenir un chiffre plus précis (et surtout plus réaliste) servant encore et toujours mieux nos objectifs responsables.
JOANNA DAS
Coordinatrice des projets européens
Une aide précieuse pour le développement de la recherche à Audencia
“Après 5 ans de gestion de projets de recherche dans l’enseignement supérieur britannique, j’ai rejoint la direction de la recherche d’Audencia en tant que coordinatrice des financements européens en janvier 2022 pour apporter une expertise interne et soutenir le corps professoral à toutes les étapes des demandes de financement de la recherche.
Les initiatives de la première année et le travail accompli, basés sur les objectifs fixés par la direction de la recherche, comprenaient le soutien de 10 projets actifs à hauteur de 1,65 millions d’euros et 12 soumissions de propositions. J’ai également participé à un certain nombre de journées d’information et d’événements de jumelage de la Commission européenne, diffusant des informations sur les possibilités de financement et identifiant les obstacles au financement par le biais de l’enquête sur l’intérêt et l’expertise de la faculté et les conditions d’éligibilité/taux de financement des flux de financement. En outre, j’ai dressé la carte des processus d’orientation de la recherche disponibles puis les ai publiés en ligne, compte tenu de notre politique responsable.
J’ai reçu un accueil chaleureux de la part de la communauté d’Audencia et les professeurs semblent apprécier l’assistance disponible en interne. Le soutien que j’ai reçu d’Emilios Galariotis et la liberté de prendre des initiatives, ainsi que l’incroyable et patient Benjamin Coquanty, DAF, sur la préparation et la gestion du budget, ont tous deux été d’une aide immense. Je me réjouis de développer mon rôle et mon accompagnement dans les mois à venir.”
